"Le peuple grec ne peut plus rien donner. Ceci est notre message. Et nous n'allons pas céder au chantage. (Nous) ne l'avons jamais fait", a ajouté le président grec, qui a pour habitude de tenir un discours critique envers ses créanciers de l'UE et du FMI.
Une équipe de vérificateurs de la "troïka" (UE, FMI et Banque centrale européenne) doivent passer au crible début novembre les réformes mises en place dans le pays.
Leur rapport déterminera l'émission d'une tranche de crédit supplémentaire d'un milliard d'euros du fonds de sauvetage grec.
D'après les estimations de la "troïka", la Grèce est exposée à une insuffisance financière de 10,9 milliards d'euros d'ici à 2015, dont 4,4 milliards en 2014.
Les experts devraient pousser à plus de coupes budgétaires, mais la fragile coalition gouvernementale d'Antonis Samaras a prévenu que le pays, frappé par la récession, ne pouvait pas se permettre de baisser davantage les salaires et les pensions.
La Grèce a plongé dans la récession en 2008, après avoir été frappée par la crise économique mondiale. Les coûts d'emprunt élevés sur sa dette massive l'a poussé à chercher une aide financière en 2010.
Jusque-là, l'Union européenne et le Fonds monétaire international ont engagé un total de 240 milliards d'euros pour la Grèce dans le cadre de deux plans de sauvetage.
Depuis trois ans, le gouvernement grec a dû augmenter les taxes tout en taillant dans les allocations, les salaires et les emplois.
Depuis 2008, le taux de chômage a triplé, à 27,6%, tandis que l'économie s'est repliée de 22%.
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