Contrairement aux Etats-Unis, un parlementaire français ne risque aucune poursuite s'il venait à mentir dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale ou du Sénat.
Mentir dans l'hémicycle du Sénat ou de l'Assemblée nationale, comme l'a fait Jérôme Cahuzac en décembre 2012, n'est pas pénalement condamnable. En France, la notion de parjure n'existe pas en droit. Un ministre ou un responsable politique ne peut être poursuivi en justice pour avoir menti devant la représentation nationale. En revanche, il est passible de poursuites s'il est avéré qu'il a menti en témoignant, sous serment, devant une commission d'enquête parlementaire, à l'Assemblée comme au Sénat.
Aux Etats-Unis, tout responsable politique est passible d'une peine allant jusqu'à cinq années de prison s'il est prouvé qu'il a menti devant le Congrès (Parlement américain). "On n'a jamais connu un tel mensonge devant l'Assemblée nationale", a affirmé ce mercredi son ancien président Bernard Accoyer.
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