Plusieurs membres du gouvernement ont répondu aux critiques émises par l'ancien chef de l'État sur la situation du pays, ironisant sur son éventuel retour en politique.
jeudi 7 mars 2013
La gauche renvoie Nicolas Sarkozy à son bilan
«Crise sociale» et «financière», «troubles politiques»… Dans ses propos rapportés par Valeurs actuelles , Nicolas Sarkozy prédit des «événements graves» dans la suite du quinquennat de François Hollande, à qui il reproche d'avoir «cassé tout ce qu'(il) avai(t) réussi à construire». Pour répondre à l'offensive de l'ancien chef de l'État, le gouvernement a choisi de le renvoyer à son propre bilan.
Jean-Marc Ayrault a ouvert le bal à la sortie du Conseil des ministres, en assurant que les «difficultés» auxquelles le pays est aujourd'hui confronté «ne sont pas là par hasard»: elles seraient «le fruit des choix de politique fiscale, budgétaire» du quinquennat Sarkozy. Pour le premier ministre, le gouvernement précédent a commis «des erreurs de méthode». «Pour réformer notre pays, ce n'est pas par la méthode autoritaire, brutale», a fait valoir Jean-Marc Ayrault, qui vantait quelques minutes plus tôt sa propre démarche, «celle du dialogue social, celle de la négociation, celle de la recherche du compromis».
Plus anecdotique, Cécile Duflot a choisi pour sa part d'ironiser sur les propos de Nicolas Sarkozy racontant qu'il emmenait sa petite fille à l'école. «On n'est pas à l'école à 17 mois!», s'est amusée la ministre du Logement. Najat Vallaud-Belkacem a elle aussi privilégié l'humour. Pour la porte-parole du gouvernement, un éventuel retour en politique de Nicolas Sarkozy «n'est pas vraiment au cœur de nos préoccupations d'aujourd'hui... sauf si M. Sarkozy est candidat à signer un contrat de génération».
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