TOUT EST DIT

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samedi 2 mars 2013

Ces palaces parisiens que le monde nous envie

Les étrangers 
s’arrachent leurs 1.800 chambres avec 
décor historique, services à l’infini et vue sur les monuments de Paris. Visitez les plus beaux palaces de la capitale avec notre diaporama.


Stupeur dans la suite Executive du Meurice. Ce matin-là, la femme de chambre découvre que son illustre occupant britannique est parti en oubliant son smoking sur un canapé. Prévenus, les concierges ordonnent sur-le-champ à un groom de prendre le prochain Eurostar. Ils savent que le client doit porter cette tenue le soir même à un dîner au Royal Albert Hall. Trois heures plus tard, le messager sonne à la porte. Ouf ! L’Anglais n’a pas eu le temps de réaliser sa bévue.
Voilà à quoi ressemble le service de nos palaces. C’est une des raisons qui poussent une clientèle fortunée, composée à 85% d’étrangers, à débourser entre 650 et 950 euros pour y passer la nuit en chambre standard, et jusqu’à 27.000 euros dans la suite Royale du Plaza Athénée. Les autres plaisirs qu’aucun des hôtels les plus huppés ne peut offrir ailleurs qu’à Paris ? D’abord, l’architecture des lieux. Le Crillon est un monument historique, la suite Impériale du Ritz est la reproduction de la chambre de Marie-Antoinette à Versailles, le B gravé sur les vitraux du Shangri-La rappelle qu’il fut la demeure du prince Roland Bonaparte et la façade de tous les palaces parisiens est classée.
Ensuite, la vue. Le Crillon offre trois suites donnant sur la place de la Concorde, la Belle Etoile du Meurice est assortie d’une terrasse de 250 mètres carrés d’où on admire tout Paris, du jardin des Tuileries au Sacré-Cœur en passant par le Louvre, le dôme des Invalides, la tour Eiffel et l’Opéra Garnier ! Quant au Shangri-La, la moitié de ses chambres ouvrent sur une terrasse ou un balcon donnant sur la tour Eiffel. «Un avantage apprécié par les couples en lune de miel et les rockstars ou autres fumeurs invétérés», assure un employé.
Dernier atout unique : la restauration. «Depuis les années 1980, la gastronomie est devenue une arme concurrentielle», constate Pierre Ferchaud, ex-directeur général du Fouquet’s et du Bristol. Les palaces rivalisent donc pour engager les meilleurs chefs et se livrent à la guerre des étoiles Michelin. Yannick Alléno au Meurice, Eric Frechon au Bristol, Alain Ducasse et le pâtissier Christophe Michalak au Plaza Athénée en alignent trois. Mais avec les deux de L’Abeille de Philippe Labbé, chef de l’année 2013 du Gault & Millau, et celle de son restaurant chinois Shang Palace, 
le Shangri-La séduit aussi les gourmets les plus exigeants.

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