samedi 2 mars 2013
A quoi ressemblait la femme parfaite en 1912 ?
Plus d'un siècle est passé et force est de constater que les canons de beauté – du moins ceux promus par les magazines, films et autres émissions télévisées – ont bien évolué. C'est en effet une tout autre image de la perfection féminine qui a pris le pas aujourd'hui. En janvier 2010, la blogueuse Kate Harding avait soumis Elsie Scheel au "test" de l'indice de masse corporelle : "Son IMC serait de 26,8, la plaçant dans la catégorie tant redoutée des personnes en surpoids." Et d'ajouter que dans un magasin contemporain – celui retenu ici étant Banana Republic– la femme parfaite de 1912 s'habillerait sans doute en 42-44.
En octobre 2012, l'actrice américaine Mila Kunis a été sacrée "femme vivante la plus sexy au monde" par le magazine Esquire, tandis queFHM accordait son titre annuel à la chanteuse Britannique TulisaContostavlos. Deux jeunes filles aux mensurations plutôt éloignées de celles d'Elsie Scheel. L'an dernier, l'artiste italienne Anna UtopiaGiordano a détourné une série de Vénus fameuses de l'histoire de l'art, en remodelant leurs formes selon les canons actuels : la taille et les jambes sont amaigries, la poitrine gonflée. De quoi rappeller à quel point l'idéal féminin est une notion subjective...
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