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vendredi 30 novembre 2012

Florange : Parisot s'en prend violemment à Montebourg

Une nationalisation du site d'ArcelorMittal, envisagée par le gouvernement, serait "tout simplement et purement scandaleuse", selon la présidente du Medef.
La menace brandie par le gouvernement de nationaliser le site sidérurgique d'ArcelorMittal à Florange (Moselle) "est tout simplement et purement scandaleuse", a estimé jeudi 29 novembre Laurence Parisot sur RTL. "Toute notre société est construite sur un principe essentiel, celui du droit de propriété (...). Ebranler ce principe, comme ça, à la va vite, c'est très grave, et en plus, ne l'oublions pas, c'est très coûteux."
"Il faut raison garder", a affirmé la présidente du Medef, qui a ajouté: "je ne doute pas que le président de la République soit beaucoup plus raisonnable que le ministre (Arnaud) Montebourg" qui a proposé cette nationalisation pour sauver les hauts-fourneaux de Florange dont le géant de l'acier veut se débarrasser.
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"S'il s'agit par de tels propos, tout simplement d'exercer une pression, de faire du chantage, dans le cadre d'une négociation, c'est inadmissible", a également dit Laurence Parisot.
Un repreneur prêt à investir 400 millions d'euros
Mercredi, Arnaud Montebourg a évoqué l'existence d'un repreneur pour l'ensemble du site de Florange, "un aciériste, un industriel, qui n'est pas un financier" et qui serait prêt à "investir jusqu'à près de 400 millions d'euros dans cette installation pour la rénover".
Problème: ArcelorMittal refuse de vendre tout le site de Florange, comme le souhaite l'Etat. Le groupe veut fermer les hauts-fourneaux et toute la filière "liquide" (production d'acier brut), qui emploient 650 personnes, mais entend conserver "l'aval", c'est-à-dire la transformation d'acier en produits industriels élaborés.
L'Etat pourrait vendre 1% de GDF Suez qu'il détient
Le gouvernement envisage donc une nationalisation, puis une cession. Pour financer le rachat, le ministre du Redressement productif songerait, selon les syndicalistes qu'il a rencontrés mercredi, à vendre 1% de la participation de l'Etat dans GDF Suez.


Laurence Parisot sur Florange : "C'est une... par rtl-fr
Une information toutefois nuancée au ministère du Redressement productif, où l'on indiquait mercredi soir qu'Arnaud Montebourg "a parlé de GDF comme d'un exemple", et qu'une "cession de parts n'est pas à l'étude". Plus tôt à l'Assemblée nationale, il avait déclaré envisager "l'usage des participations de l'Etat, parfois dormantes" pour financer une nationalisation.

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