TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

vendredi 30 novembre 2012

Au-dela du cirque

Au-dela du cirque


Les médias et la presse mettent l’accent sur les déboires de l’UMP mais ailleurs, il n’y a guère de raison de se réjouir. Les rires jubilatoires de lePen et  Mélenchon déplaisent au moins autant les Français dans leur immense majorité, et le rejet du pouvoir socialiste, avec ses renoncements et ses mesures démagogiques ne cesse de se confirmer. A vrai dire, l’UMP est l’arbre qui cache la forêt et c’est l’ensemble de la politique actuelle, de A à Z, qui fait l’objet d’un rejet de « la France d’en bas ». Tout se passe comme si le grand guignol visait à détourner l’attention populaire d’un drame qui se noue dans le dos des uns et des autres, le déclin d’une nation, et plus encore d’une civilisation. Mais le leurre ne prend pas. Les pitreries du circus politicus  ne font rire personne. Trois lignes bien cachées dans un quotidien, au milieu d’un fouillis d’articles consacrés à Copé/Fillon, m’apprennent que la Commission européenne a décidé de supprimer des tarifs douaniers, en vigueur depuis 20 ans, protégeant  la société « bic » de la concurrence des briquets chinois. 300 emplois industriels sont ainsi condamnés, dans l’indifférence, l’apathie, le silence général, la complaisance du monde politico-médiatique. Au nom de quoi, en vertu de quelle légitimité cette  institution supranationale, comme disait de Gaulle, peut-elle se permettre de condamner ainsi à mort un fleuron de l’économie française?  Que sera demain la France sans travail, sans industrie ? Une vaste réserve agricole et touristique telle que la rêvaient jadis les pangermanistes ? 3,1 millions de chômeurs, cela ne vous suffit pas madame la Commission européenne?

0 commentaires: