TOUT EST DIT

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vendredi 5 octobre 2012

Recul

Recul 


Chacun sait que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Et si l’erreur est humaine, comme l’on dit en latin de cuisine, « perseverare diabolicum, et reculare politicum ». Oui, politiquement, le gouvernement n’avait guère le choix : ou bien retirer son impôt sur les cessions d’entreprise, ou bien affronter la fronde patronale. Possible, mais risqué, face à de jeunes patrons rompus à la guérilla médiatique sur les réseaux sociaux. Cela devrait d’ailleurs faire réfléchir les syndicats et partis traditionnels, qui continuent d’imaginer qu’il serait efficace de défiler dans la rue : non, Messieurs, c’est désormais sur Facebook et Twitter qu’on manifeste sa colère. Le pouvoir n’est plus au bout du fusil, mais du gazouillis. Quant à notre Président, aujourd’hui muet, il va falloir qu’il nous explique où il en est avec Mme Parisot : je t’aime moi non plus, cela se chante mais ne se négocie pas.

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