TOUT EST DIT

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vendredi 5 octobre 2012

La Grèce est-elle la Norvège de demain?

Une étude présentée à Antonis Samaras hier souligne qu'un vaste champ de gaz naturel pourrait se loger sous la Méditerranée au sud de la Crète. Magot espéré pour Athènes: 464 milliards d'euros sur 25 ans. Et si la Grèce était assise sur un tas d'or en gaz? Une étude remise mercredi au premier ministre hellénique Antonis Samaras ouvre cet espoir. Elle établit que, compte tenu de la structure géologique des fonds sous-marins au sud de la Crète et des réserves découvertes plus à l'est entre le Liban et Israël, la République hellénique peut espérer disposer de réserves de quelques 3.500 milliards de mètres cubes.
464 milliards d'euros sur 25 ans
Evidemment, il ne suffit pas de se baisser pour transformer ces réserves en argent comptant et trébuchant. Athènes a déjà lancé une étude concrète sur la réalisation de la prospection du gaz crétois. Le résultat est attendu pour la mi-2013. Mais les espoirs sont grands: l'étude s'attend à des recettes globales de 464 milliards d'euros pour l'Etat sur 25 ans. Soit 18,6 milliards d'euros chaque année. C'est 9% du PIB du pays en 2011 (mais il baisse chaque année!). Un chiffre «très conservateur», souligne les auteurs de l'étude.
Le salut, mais pas tout de suite...
Actuellement, les importations grecques de produits énergétiques atteignent 5% du PIB. Du coup, si ces réserves rêvées deviennent réalité, la Grèce pourrait devenir exportatrice de gaz. Et son déficit courant se transformer en excédent ! Reste cependant à avoir la confirmation de ces études et la mise en œuvre concrète de la prospection. On sait qu'en Grèce, les réalisations concrètes sont souvent délicates. D'autant que l'Etat dispose d'une faible marge de manœuvre. Les discussions avec la Troïka demeurent toujours très difficiles et le risque de défaut est loin d'avoir disparu. Le gaz pourrait sauver la Grèce, mais pas de ses difficultés actuelles.

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