Est-ce vraiment le message que le gouvernement veut faire passer
alors que la Grèce est en situation de quasi-faillite, que l’Espagne et
l’Italie sont au bord du gouffre et que l’Europe traverse la pire crise
économique de son histoire ? Rajouter des vacances aux vacances dans la
fonction publique là où il faudrait poursuivre l’effort de dégraissage ?Le clientélisme a certes du bon pour un parti politique à trois jours du second tour des législatives, mais c’est une catastrophe pour un gouvernement. Il serait temps que le PS, qui est désormais aux manettes, réalise qu’il est responsable de ce qu’il dit et fait. Une deuxième semaine de vacances à la Toussaint ? Et pourquoi pas un troisième mois de repos en été ?
Et comme le programme de François Hollande (dont on a de plus en plus l’impression qu’il compte hélas l’appliquer) prévoit l’embauche de 60.000 nouveaux employés dans l’Education nationale, il est certain que les candidats vont se bousculer aux portillons pour répondre à cette annonce : « métier de rêve, six mois… et une semaine de vacances, quatre jours de travail par semaine, sécurité de l’emploi à vie, aucune obligation de résultats,… »
La France socialiste, irresponsable et nivelant tout par le bas, est en marche.













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