Dans notre monde très effervescent, les bulles viennent souvent de là où on les attend le moins. Aux Etats-Unis, la dernière bulle qui monte s'est formée sur les campus universitaires. Elle englobe les emprunts contractés par les étudiants pour payer leurs études. Pourtant, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Jusqu'au moment où le chômage des jeunes diplômés s'est mis à décoller. Pour ne rien arranger, les salaires de ceux qui trouvaient un boulot se sont tassés. Parallèlement, de plus en plus de jeunes ont choisi de faire des études dans l'espoir d'échapper au chômage. Enfin, cerise sur le gâteau, les droits de scolarité se sont envolés. Au final, ce sont 1 000 milliards d'emprunts que les banquiers surveillent comme le lait sur le feu. Comme ils sont garantis par l'État fédéral, les politiques aussi ont des suées. Cela dit, comparé aux bientôt 20 000 milliards de dollars de la dette américaine, la bulle estudiantine fait figure de bullette (pour vous faire peur :http://nationaldebtclocks.com/france.htm
jeudi 21 juin 2012
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