« Droitisation », « dérive droitière »… Les journalistes sont
bien décidés à nous faire rentrer dans le crane deux éléments
« nauséabonds » : la droite, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, s’est
dangereusement rapprochée de l’extrême-droite ; et cette « dérive » a
causé la perte de l’UMP qui devrait redevenir « respectable » pour
gagner en 2017.
Outre que tout dans ce raisonnement est faux, l’unanimité médiatique à
réciter ce catéchisme est totalement hallucinant. La seule leçon à
tirer de l’épisode électoral qui vient de s’achever serait le désaveu
d’une politique « droitière » ? L’échec de la droite populaire ? Et la
volonté des Français pour revenir à une droite « humaniste » et
« modérée » ?
En gros, la droite n’a pas attendu Nicolas Sarkozy pour avoir des idées qui déplaisaient à l’élite médiatique et à la gauche et la tentative de récupération d’un héritage « respectable » de la droite française est un coup de communication que les socialistes ont le droit de tenter pour asseoir leur pouvoir, mais dans lequel les journalistes se sont rués avec un entrain qui ne fleure pas bon la déontologie professionnelle.
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