TOUT EST DIT

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jeudi 21 juin 2012

« Droitisation » : terminologie médiatique pour tuer la droite

« Droitisation », « dérive droitière »… Les journalistes sont bien décidés à nous faire rentrer dans le crane deux éléments « nauséabonds » : la droite, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, s’est dangereusement rapprochée de l’extrême-droite ; et cette « dérive » a causé la perte de l’UMP qui devrait redevenir « respectable » pour gagner en 2017.
Outre que tout dans ce raisonnement est faux, l’unanimité médiatique à réciter ce catéchisme est totalement hallucinant. La seule leçon à tirer de l’épisode électoral qui vient de s’achever serait le désaveu d’une politique « droitière » ? L’échec de la droite populaire ? Et la volonté des Français pour revenir à une droite « humaniste » et « modérée » ?

On pourrait commencer par rappeler aux journalistes que la droite a été majoritaire à la présidentielle, mais aussi législatives (et gouvernerait en cas de proportionnelle absolue). On pourrait rappeler aussi aux médias, qui louent désormais la « sagesse » de Jacques Chirac ou d’Alain Juppé, que le RPR n’a jamais été le parti pisse-froid qu’ils reconstruisent éhontément.
En gros, la droite n’a pas attendu Nicolas Sarkozy pour avoir des idées qui déplaisaient à l’élite médiatique et à la gauche et la tentative de récupération d’un héritage « respectable » de la droite française est un coup de communication que les socialistes ont le droit de tenter pour asseoir leur pouvoir, mais dans lequel les journalistes se sont rués avec un entrain qui ne fleure pas bon la déontologie professionnelle.
N’en déplaise aux journalistes, c’est au contraire en se battant sur les valeurs de droite que la rénovation se fera. Sans tabou, sans « cordon sanitaire » et autres billevesées anti-démocratiques, mais sans se laisser piéger non plus dans la dialectique exclusive qu’ils veulent imposer entre droite et Front National.

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