vendredi 2 septembre 2011
Test républicain rue Myrha
C’est un nouveau test pour la République laïque mais garante du bon exercice des pratiques religieuses. Depuis des années, à Paris dans le XVIIIe arrondissement, faute de lieux de culte et de salles de prière en nombre suffisant, les musulmans pratiquants du quartier populaire de Barbès ont pris l’habitude d’occuper la voie publique lors des grandes prières du vendredi après-midi. Des rues sont ainsi occupées et fermées à la circulation comme la célèbre rue Myrha. Ces prières dans la rue, évidemment contraires à la loi républicaine, ont été largement exploitées par le Front national, et Mme Le Pen en a fait un de ses thèmes de prédilection. Pour mettre fin à cette situation, le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, et le préfet de police ont proposé à la communauté musulmane de se réunir dans une vaste caserne désaffectée et remise en état à la porte de Clignancourt. Il avait été convenu qu’à partir du 16 septembre ce lieu serait ouvert au culte et que les prières de rue devraient cesser. Or les imams concernés rechignent, et avancent une série de doléances qui n’ont d’autre but que d’empêcher la mise en œuvre de cette solution raisonnable en attendant une nouvelle mosquée. Ce blocage politico-religieux ne peut bénéficier qu’à deux catégories : aux musulmans intégristes, qui font des prières de rue une démonstration de force et de prosélytisme, et aux dirigeants lepénistes, qui exploitent au maximum ces comportements. La loi républicaine doit s’appliquer sans la moindre faiblesse dès le 16 septembre dans le XVIIIe arrondissement de Paris, comme partout ailleurs en France.
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