TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

vendredi 30 septembre 2011

Paris et Berlin appellent à ratifier l'accord sur le FESF

Après le vote allemand en faveur de l'élargissement des prérogatives du Fonds européen de stabilité financière (FESF), la présidence française a indiqué que le chef de l'Etat s'est entretenu avec la chancelière allemande, Angela Merkel, et "l'a vivement félicitée du vote positif intervenu ce matin à une très large majorité au Bundestag sur la ratification de l'accord renforçant le FESF".
"C'est un pas important qui a été accompli au service de la stabilité de la zone euro", poursuit l'Elysée.

Les deux responsables européens "tiennent à rappeler que c'est la mise en œuvre résolue des décisions prises au sommet du 21 juillet qui permettra de surmonter les difficultés que traverse actuellement la zone euro", ajoute l'Eysée. Ils "incitent" en outre "l'ensemble des partenaires qui n'auraient pas encore procédé aux ratifications parlementaires à mener à terme ce processus dans les plus brefs délais".
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel "se sont également réjouis de l'adoption hier par le Parlement européen des textes sur la gouvernance économique européenne, qui renforcent la coordination et la surveillance budgétaire et créent un nouvel outil pour prévenir et corriger les déséquilibres macroéconomiques", poursuit le texte du communiqué.
LES INCERTITUDES PERSISTENT SUR LE VOTE SLOVAQUE
Le premier ministre grec, Georges Papandréou, compte se rendre à Paris vendredi 30 septembre pour y discuter avec le président Nicolas Sarkozy de la crise de la dette de la zone euro et de l'accord du 21 juillet avec l'Union européenne. L'Elysée a confirmé cette rencontre qui devrait avoir lieu dans l'après-midi de vendredi.
Le ministre grec des finances, Evangélos Vénizélos, a de son côté exprimé jeudi sa "satisfaction" après le vote allemand. Il a aussi fait part dans un communiqué de son "optimisme" quant à la conclusion, après le feu vert allemand, du processus de ratification du renforcement du FESF, destiné à soutenir les maillons faibles de la zone euro.
Six pays doivent encore donner leur aval, dont la Slovaquie, qui menace de faire traîner l'affaire.
Le ministre grec a "lié" le oui allemand "au fait que la Grèce a envoyé à l'étranger un message clair et déterminé quant à sa volonté de respecter les obligations" contractées en matière de redressement budgétaire, de privatisations et de réformes structurelles, en échange du sauvetage du pays par ses partenaires.

0 commentaires: