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dimanche 4 septembre 2011

Les bourses sonnées par les Etats-Unis et la Grèce

L'arrêt des créations d'emplois outre-Atlantique et les inquiétudes sur les déficits et la dette grecque ont fait chuter l'ensemble des marchés d'actions dans le monde. Les valeurs bancaires ont particulièrement souffert.

L'embellie boursière n'aura pas duré jusqu'à la fin de la semaine. Les places européennes ont terminé la séance en forte baisse vendredi après la publication des chiffres de l'emploi américain, qui ont révélé que l'économie des Etats-Unis avait cessé de créer des emplois en août, et en raison d'inquiétudes sur la situation grecque. La Bourse de Paris a perdu 3,59%, Londres 2,34%, Francfort 3,36%, Madrid 3,40%, Milan 3,89%.
La Bourse de New York évoluait également dans le rouge: Vers 15H40 GMT, l'indice Dow Jones perdait 1,38% et le Nasdaq, à dominante technologique, 1,44%.
L'économie américaine n'a créé aucun emploi en août, mettant fin à dix mois consécutifs d'embauches nettes, selon des chiffres publiés vendredi à Washington par le département du Travail et témoignant du maintien d'un taux de chômage très élevé aux Etats-Unis, à 9,1%.
Ces chiffres sont les plus mauvais depuis ceux de septembre 2010, qui avait vu l'économie américaine détruire plus d'emplois qu'elle n'en avait créés.
"Le secteur public est destructeur d'emplois, ce qui n'est pas surprenant, le gouvernement devant réduire ses dépenses. En revanche, le fait que le secteur manufacturier ait détruit des postes alors qu'il en avait créé jusqu'à présent est une très mauvaise surprise", commente Dov Adjedj chez Aurel BGC. "Le marché du travail devrait rester morose à moyen terme et le taux de chômage devrait légèrement augmenter ou se maintenir à son niveau actuel élevé" de 9,1%, estime pour sa part Inna Mufteeva chez Natixis.
Cette publication renforce, aux yeux des experts, la probabilité d'une nouvelle réponse monétaire de la part de la Réserve fédérale américaine lors de sa prochaine réunion les 20 et 21 septembre.
La situation en Grèce, où la mise en place d'un second plan d'aide semble se compliquer, a aussi pesé de nouveau sur les échanges. Le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, a reconnu que l'objectif de déficit public pour 2011 serait révisé "automatiquement" à la hausse du fait de l'aggravation de la récession.
Dans ce contexte, les valeurs bancaires, exposées aux dettes européennes, grecque en particulier, ont particulièrement souffert. A Paris, Crédit agricole a chuté de 7,38%, Société générale a perdu 6,65% et BNP Paribas a abandonné 6,24%.

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