Le problème, c'est qu'il manque une chose essentielle pour que cela ressemble à quelque chose qui pourrait s'appeler "une ambition" (le PS a préféré "le changement", c'est le titre de ses propositions). C'est "le" personnage qui va porter ce texte, celui qui va l'incarner, lui donner un souffle, une voix, et donner envie à ceux qui le souhaitent d'y croire vraiment. Luigi Pirandello avait imaginé "six personnages en quête d'auteur". Martine Aubry fait le contraire. Elle a écrit un texte. Mais comme elle n'a pas encore sous la main son personnage, celui qui va habiter le texte, tout cela ne sonne pas juste. Avec ce résultat, comme dans la pièce de Pirandello (sauf que, lui, c'était son intention), le spectateur est laissé de côté. On lui passe un texte, à lui de se débrouiller avec. Tant que le PS n'aura pas son champion, il pourra promettre la lune ou de la sueur et des larmes, ce sera difficile d'y croire.
lundi 11 avril 2011
Martine Aubry ou le programme Pirandello
Le PS a dévoilé ses propositions pour 2012. Difficile de croire aux mesures économiques avancées.
C'était il y a quelques jours. Martine Aubry présentait les 30 propositions phares du PS pour la présidentielle de 2012. Au menu : la création d'une banque d'investissement, l'encadrement des loyers, un "big bang" fiscal, le plafonnement des salaires des patrons des entreprises publiques ou encore la création de 300 000 emplois d'avenir.Le problème, c'est qu'il manque une chose essentielle pour que cela ressemble à quelque chose qui pourrait s'appeler "une ambition" (le PS a préféré "le changement", c'est le titre de ses propositions). C'est "le" personnage qui va porter ce texte, celui qui va l'incarner, lui donner un souffle, une voix, et donner envie à ceux qui le souhaitent d'y croire vraiment. Luigi Pirandello avait imaginé "six personnages en quête d'auteur". Martine Aubry fait le contraire. Elle a écrit un texte. Mais comme elle n'a pas encore sous la main son personnage, celui qui va habiter le texte, tout cela ne sonne pas juste. Avec ce résultat, comme dans la pièce de Pirandello (sauf que, lui, c'était son intention), le spectateur est laissé de côté. On lui passe un texte, à lui de se débrouiller avec. Tant que le PS n'aura pas son champion, il pourra promettre la lune ou de la sueur et des larmes, ce sera difficile d'y croire.
LA COCHE DES GRANDS SOIRS SOCIALISTES, MERCI LA GROSSE !!!!!
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