dimanche 10 avril 2011
Comique
Quand on observe de haut notre paysage politique, force est de constater que nous vivons, à droite comme à gauche, sous le règne d'une sorte de comique involontaire. De répétition, au surplus.
De ce point de vue, un grand philosophe du XXe siècle a déjà tout dit. Il faut recommander la lecture de ses "Pensées" (1) aux princes qui nous gouvernent et à ceux qui veulent prendre leur place. Il a une maxime pour chacune et chacun. C'est Pierre Dac.
Pour Nicolas Sarkozy: "Rien n'est jamais perdu tant qu'il reste quelque chose à trouver."
Pour Dominique Strauss-Kahn : "Si haut qu'il peut grimper, un chemin qui monte n'est rien d'autre qu'un chemin qui descend en sens inverse, et réciproquement."
Pour Claude Guéant : "Si, comme l'a dit un jour le général de Gaulle, la France n'était pas ce qu'elle est, c'est-à-dire la France, tous les Français seraient des étrangers."
Pour Jean-François Copé : "C'est ce qui divise les hommes qui multiplie leurs différends."
Pour Gérard Longuet : "La règle de plomb des services secrets, en cas de péril, est : tirer d'abord, viser ensuite et réfléchir après."
Pour François Fillon : "Dans la vie, il ne sert à rien de tenir bon la rampe si celle-ci est branlante et les marches de l'escalier aussi."
Pour Martine Aubry : "Ce n'est pas parce qu'en hiver on dit : "Fermez la porte, il fait froid dehors qu'il fait moins froid dehors quand la porte est fermée."
Pour François Hollande : "Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu'on n'a pas fait le jour même, mais qu'on aurait pu faire la veille ou l'avant-veille du surlendemain."
1. Presses Pocket.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire