Jusqu’où peut-on aller ? Vieux débat qui agite depuis longtemps les médias, s’agissant des humoristes. A France Inter, Stéphane Guillon a eu sa réponse et son ex-patron, Philippe Val, la sienne. Pourtant, le second a lui-même longtemps dirigé Charlie Hebdo où l’on n’y allait pas toujours avec des pincettes (il n’est qu’à lire le dernier album de Wolinski, La Sexualité des Français, de De Gaulle à Sarkozy, pour s’en persuader). L’humour, c’est aussi ce qu’avait plaidé un internaute qui avait inondé Rachida Dati d’e-mails égrillards après son étrange lapsus sur la fellation. Cent euros, a tranché le tribunal. Avec sursis. En revanche, on aura du mal à suivre l’argumentation du supporteur du PSG qui a reconnu avoir peint et introduit la fameuse banderole « Pédophiles, chômeurs, consanguins ; bienvenue chez les Ch’tis », déployée au Stade de France avant la finale de Coupe de la Ligue face à Lens. « On voulait faire de l’humour, du Charlie Hebdo, du Coluche, du Desproges. » Les deux derniers sont morts. Laissons-les en paix.
mardi 28 décembre 2010
De l’humour
Jusqu’où peut-on aller ? Vieux débat qui agite depuis longtemps les médias, s’agissant des humoristes. A France Inter, Stéphane Guillon a eu sa réponse et son ex-patron, Philippe Val, la sienne. Pourtant, le second a lui-même longtemps dirigé Charlie Hebdo où l’on n’y allait pas toujours avec des pincettes (il n’est qu’à lire le dernier album de Wolinski, La Sexualité des Français, de De Gaulle à Sarkozy, pour s’en persuader). L’humour, c’est aussi ce qu’avait plaidé un internaute qui avait inondé Rachida Dati d’e-mails égrillards après son étrange lapsus sur la fellation. Cent euros, a tranché le tribunal. Avec sursis. En revanche, on aura du mal à suivre l’argumentation du supporteur du PSG qui a reconnu avoir peint et introduit la fameuse banderole « Pédophiles, chômeurs, consanguins ; bienvenue chez les Ch’tis », déployée au Stade de France avant la finale de Coupe de la Ligue face à Lens. « On voulait faire de l’humour, du Charlie Hebdo, du Coluche, du Desproges. » Les deux derniers sont morts. Laissons-les en paix.
Jusqu’où peut-on aller ? Vieux débat qui agite depuis longtemps les médias, s’agissant des humoristes. A France Inter, Stéphane Guillon a eu sa réponse et son ex-patron, Philippe Val, la sienne. Pourtant, le second a lui-même longtemps dirigé Charlie Hebdo où l’on n’y allait pas toujours avec des pincettes (il n’est qu’à lire le dernier album de Wolinski, La Sexualité des Français, de De Gaulle à Sarkozy, pour s’en persuader). L’humour, c’est aussi ce qu’avait plaidé un internaute qui avait inondé Rachida Dati d’e-mails égrillards après son étrange lapsus sur la fellation. Cent euros, a tranché le tribunal. Avec sursis. En revanche, on aura du mal à suivre l’argumentation du supporteur du PSG qui a reconnu avoir peint et introduit la fameuse banderole « Pédophiles, chômeurs, consanguins ; bienvenue chez les Ch’tis », déployée au Stade de France avant la finale de Coupe de la Ligue face à Lens. « On voulait faire de l’humour, du Charlie Hebdo, du Coluche, du Desproges. » Les deux derniers sont morts. Laissons-les en paix.
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