Fair-play, cette fois, il préféra calmer le jeu. Au retour d’un catastrophique Mondial, l’équipe nord-coréenne a ainsi été conviée au Palais de la Culture. Là où, six heures durant, des dignitaires outrés l’ont soumise à une sévère “critique idéologique”…
Les “traîtres à la patrie”, crampons indignes, écopèrent d’un vrai procès stalinien. À côté, la comparution de Domenech devant nos parlementaires relève du voyage d’agrément. Son homologue asiatique, Kim Jong-hun, a subi les foudres du régime et plus personne ne l’a revu depuis.
Aux dernières nouvelles, l’entraîneur déchu purgerait une peine de travaux forcés. Condamné à la pelle et la pioche, pour avoir “pris un râteau” en Afrique du Sud.
Ainsi va la glorieuse incertitude du sport. Comme on dit à Liverpool : “le foot n’est pas une question de vie ou de mort, c’est bien plus que ça.”
L’affaire inquiète quand même un peu le président de la FIFA. Sepp Blatter vient d’écrire au maître de Pyongyang en exigeant des explications. Pour obtenir une réponse, il peut toujours courir…
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