Quand elle avait en charge les droits de l'homme, l'étoile noire de l'équipe Fillon avait réussi à faire sortir de ses gonds son ministre de tutelle Bernard Kouchner. Secrétaire d'Etat aux Sports, il ne lui a pas fallu longtemps pour croiser le fer avec sa « patronne » ministérielle, Roselyne Bachelot. Dernier épisode en date, sa défense enflammée des exonérations fiscales réservées aux sportifs, dont la ministre de la Santé a approuvé la remise en cause. A mesure que sa cote de popularité s'envole dans l'opinion, l'agacement à son encontre croît dans le parti présidentiel. Le chef de l'Etat ne lui a pas pardonné son refus de prendre la tête de la liste UMP en Ile-de-France pour les européennes. Des propos tièdes sur la candidature de Jean Sarkozy à la présidence de l'Epad ont rallumé le ressentiment élyséen. A quoi s'ajoutent ses tergiversations pour les régionales de 2010 : la conseillère municipale de Colombes préférerait cultiver son implantation dans les Hauts-de-Seine, mais l'UMP voudrait la présenter dans le Val-d'Oise, où une élue a osé dire qu'elle ferait plus « couleur locale ». Preuve qu'elle n'en a pas fini avec le programme de travail que s'était donné avant elle Léopold Sédar Senghor, poète président du Sénégal, dont son père était proche conseiller : « Je déchirerai les rires banania sur tous les murs de France »
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