TOUT EST DIT

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lundi 2 novembre 2009

Plan cancer : "Près de 750 millions d'euros de dépenses nouvelles"

Nicolas Sarkozy a annoncé, lundi 2 novembre à Marseille, que "près de 750 millions d'euros de dépenses nouvelles" seraient consacrées au nouveau plan cancer (2009-2013). "Dans le contexte actuel c'est un effort très important que fait notre pays", a commenté le chef de l'Etat. "Mais je n'ai pas le droit de faire des économies sur la souffrance des patients et de leurs familles."
Il a fixé à ce nouveau plan trois objectifs, le premier d'entre eux étant de "construire dès aujourd'hui l'excellence des soins de demain. Comment peut-on faire pour être meilleur ?". "Deuxième objectif : réduire les inégalités" devant la maladie, notamment les inégalités régionales et sociales. "Le risque de mourir d'un cancer entre 30 et 65 ans est deux fois plus élevé chez les ouvriers que chez les professions libérales. Il ne faut pas banaliser ces chiffres". Enfin : "comment on vit après le cancer ?", a cité le président comme troisième objectif. "C'est une chose de dire qu'on va guérir de plus en plus du cancer mais si [c'est] pour qu'on soit laissé tout seul lorsqu'on a cette maladie, alors ça serait inacceptable."

20 % DE SPÉCIALISTES EN PLUS

"Pour garantir la qualité des soins à l'avenir, à côté de la recherche, il faut anticiper l'évolution démographique de certaines professions. Les spécialistes impliqués dans la prise en charge des cancers, je pense aux oncologues, aux radiothérapeutes, aux hématologues qui sont aujourd'hui en nombre insuffisants", a déclaré le chef de l'Etat, en fixant comme "objectif 20 % de spécialistes en plus".

"Un effort particulier de recrutement sera consenti en faveur des radiophysiciens", a-t-il poursuivi, en faisant allusion "au drame d'Epinal" où des patients avaient été irradiés. Il a souhaité ainsi "une centaine d'étudiants en plus dans les formations de radiophysiciens chaque année".

Enfin, il a annoncé que 15 % du budget de la recherche du plan cancer II seraient consacrés à l'étude "des risques environnementaux" dans le déclenchement de la maladie. "Je souhaite que 15 % du budget de la recherche prévu par ce plan soit consacré à quelque chose qui est très important à mes yeux, qui est l'analyse des risques environnementaux et comportementaux". Selon le chef de l'Etat, il faut "étudier davantage les effets à long terme des expositions, même à faible dose, à certains agents chimiques, biologiques ou physiques". "On n'a pas assez travaillé sur ces questions", a-t-il martelé, tout en se défendant de vouloir "affoler inutilement les Français". "Ça n'aurait aucun sens", a-t-il précisé, "mais il faut être attentif aux risques émergents, ce sont sans doute les risques de demain".

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