samedi 15 février 2014
Le bobo: portrait au vitriol par les internautes du Figaro
VOTRE AVIS - Un faux riche qui joue au pauvre, simulateur et déconnecté... Le bobo n'a jamais autant agacé les internautes du Figaro. Voici ce qu'ils en disent
1/ Le bobo joue au pauvre
Quand on lui parle du «bourgeois bohème», Floflo83 est affirmatif: un bobo n'a rien de bohème. À l'entendre, ce spécimen d'individu «se la jouerait cool et prolo», pour cacher «un statut qu'il n'assume pas». Pour Tirli, il n'y même pas de faux semblant: les bobos ne taisent rien de leur aisance financière, puisqu'ils «s'accrochent à leur 4x4 BMW ou Mercedes». Faux pauvre le bobo? À entendre Tom tom, rien ne sert de débattre là-dessus: «On en revient finalement toujours au même clivage, entre ceux qui ont de l'argent et ceux qui n'en n'ont pas.»
2/ C'est un pique-assiette
Si une partie des internautes assimile les bobos aux riches, certains n'hésitent pas à certifier le contraire: «le bobo est un pauvre…qui se la joue!» s'exclame REMY19, pour qui ces derniers s'installent dans les quartiers défavorisés, non pas par envie, mais tout simplement «parce qu'ils n'ont pas les moyens d'aller ailleurs». Jim009 en est certain: «Le bobo est plus fauché qu'on ne le croit.» LilloisII, lui, n'en peut plus de «ces pique-assiettes», qui en plus d'être pauvres, profiteraient du système.
3/ Il se cache derrière un masque
La plupart des commentateurs s'accordent sur un point: le bobo, riche ou pauvre, ne serait qu'un hypocrite. Pour sa part, Marc 54n'en peut plus de voir le «bobo parisien» par excellence, clamant partout qu'il est écolo, alors «qu'il part en vacances aux Seychelles, en consommant deux fois plus de kérosène que ce que l'automobiliste moyen consomme toute l'année.» PourPREVISION, cette duplicité dépasse le cadre de l'écologie: «Le bobo prône la mondialisation et le métissage… tant qu'il est majoritaire dans son quartier.» «C'est celui qui donne des leçons de partage et de tolérance et qui en réalité ne se soucie que de son petit univers» rajoute Arnaud P. Un «masque de tolérance», qui fait sortir de ses gonds M Céd: «On sent poindre la bonne grosse pensée étriquée et le mépris -certes poli - mais bien réel de tout ce qui est différent d'eux».
4/ Il est déconnecté
«Ils sont largement déconnectés du réel et se fabriquent des bulles, critique Jim009. C'est même l'une de leurs caractéristiques propres». De quoi justifier l'ignorance des difficultés vécues par un bon nombre de personnes? Pas sûr, pour Jaynejayne, pour qui «il n'y a que les bobos pour ignorer les problèmes».
5/ Bref, il agace
Pourquoi s'attarder sur le bobo? Mais parce qu'il agace, répondent immédiatement les commentateurs. Pour Anne-Lise M-A, ces «bourgeois bohèmes» sont tout «ce qu'elle déteste». La simple irritation est largement dépassée pour Jeanne Oliphant: «Les bobos se sentent infiniment supérieurs intellectuellement aux ‘Petits Blancs'» dénonce-t-elle. «Ils se considèrent comme les modèles de L'Homme ouvert et compassionnel, généreux, plus cultivé voire plus intelligent que les autres», enchaîne Buffled'eau. Ecœuré, Eric L s'insurge: «On peut lire dans leur comportement un narcissisme exacerbé!». «Les bobos commandent et les autres les suivent.» finit Kevin Puteaux, dépité. De quoi lasser, Gerald MULLER qui finit par lâcher: «Tout ce discours ne concerne que Paris et sa banlieue…»
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