TOUT EST DIT

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samedi 2 novembre 2013

Les femmes regardent les seins autant que les hommes

Les femmes s'attardent tout autant que les hommes sur la poitrine de leurs interlocutrices, mais pas pour les mêmes raisons, révèle une étude américaine.
«Regardez-moi dans les yeux J'ai dit les yeux.» La réplique mythique, popularisée par une publicité de soutien-gorge, en dit long sur le ressenti de nombreuses femmes d'être ramenées à un objet dans le regard de leurs interlocuteurs. Mais il semblerait que les hommes ne soient pas les seuls à blâmer pour cela, selon une étude américaine parue cette semaine dans la revue Sex Roles.
Les auteurs, Sarah Gervais et Michael Dodd, de l'université Nebrask
a-Lincoln, sont des spécialistes de la théorie de l'objectivation, qui étudie de quelle façon le regard porté sur les parties sexuelles du corps de la femme (poitrine, hanches) agit sur leur santé mentale. Les recherches de ce courant tendent à montrer que l'objectivation des femmes peut générer chez elles de l'anxiété, baisser leurs performances intellectuelles et les pousser à s'autocensurer.
Gervais et Dodd ont voulu vérifier un a priori largement répandu, à savoir que ce regard insistant était davantage le fait des hommes et qu'il était d'autant plus appuyé que la silhouette de la personne observée répondait aux canons actuels de beauté (forte poitrine, taille fine).
Ils ont pour cela demandé à 65 étudiants en licence de psychologie sur leur campus (29 filles, 36 garçons) de noter les photos d'une dizaine de femmes. Celles-ci avaient été parfois retouchées à l'aide d'un logiciel informatique pour accentuer leurs attributs (poitrine amplifiée, taille affinée) ou pour les atténuer (taille épaissie, poitrine réduite). Les étudiants étaient équipés d'une technologie de suivi du mouvement des yeux (eye-tracking, en anglais).
Résultat: les femmes s'attardent autant que les hommes sur la poitrine et la taille des femmes. Mais, contrairement aux hommes, elles le feraient «plutôt pour se comparer à leurs semblables», analyse Sarah Gervais. Les silhouettes «très (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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