vendredi 18 octobre 2013
Un nouveau nuage sur le plan de sauvetage de la Grèce
Un nouveau nuage sur le plan de sauvetage de la Grèce
Peu de dirigeants de banque centrale n'ont autant de pouvoir que Georgios Provopoulos qui a joué un rôle crucial dans le plan de sauvetage de la Grèce et de l'euro. Mais, d'après l'« International New York Times » qui a eu accès à un document confidentiel, le gouverneur de la Banque de Grèce doit affronter un nouveau défi : une enquête sur un éventuel conflit d'intérêts pour avoir donné son feu vert à une transaction bancaire entre son ancien employeur, la Piraeus Bank, et un homme d'affaire, Lavrentis Lavrentiadis, qui a été par la suite accusé de malversation et de fraude. D'après ce rapport de mai dernier d'un procureur de la république grecque, la décision de Georgios Provopoulos aurait été prise en dépit des mises en garde des experts de la banque sur la solidité financière de l'acquéreur. Il n'y a cependant aucune indication selon laquelle le gouverneur aurait profité personnellement de cette transaction. « Mais, estime le quotidien, son rôle - et la possibilité, très minime, qu'il puisse être traduit devant la justice - pourrait avoir des implications au-delà de la Grèce. » Car le plan de sauvetage de 40 milliards d'euros pour les banques grecques suggérait bien qu'Athènes lutte contre la corruption et le favoritisme. La transaction autorisée par le gouverneur a permis à M. Lavrentiadis de prendre le contrôle de Proton, une autre banque dont le sauvetage a coûté 1,3 milliard d'euros. Dans une interview au journal, Georgios Provopoulos a affirmé que ses décisions ont été prises pour éviter l'implosion dusystème financier et que le conseil de la Banque de Grèce a approuvé la transaction avec Proton « à l'unanimité ».
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