TOUT EST DIT

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samedi 9 mars 2013

L’hyper absent !

L’hyper absent !


Comment faut-il l'appeler ? Peut-être… l'hyper absent ! Ne vous méprenez pas. Nous ne parlons pas de Hugo Chavez dont les Vénézuéliens, inconsolables, pleurent l'irrémédiable disparition. Non, nous voulons parler de Nicolas Sarkozy, qui, lui, nourrit l'espoir d'une résurrection politique. Car les choses ne font plus de doute depuis qu'hier ont été diffusées en avant-première les « confidences » de l'ex-Président aux journalistes de Valeurs Actuelles. Après ce savant teasing, le succès de diffusion est garanti. Mais passons sur les douteuses ambiguïtés de cette vraie-fausse interview qui ressemble fort à un coup monté.
L'important est ailleurs. Il réside dans l'intervention directe de Nicolas Sarkozy, à travers ses propos rapportés, dans le débat politique. Jusque-là, c'est sa présence subliminale qui avait été entretenue par le colportage organisé d'indiscrétions invérifiables. Cette fois, c'est à visage découvert que l'ancien Président démolit la politique de son successeur sur l'économie, l'Europe, la guerre au Mali, le mariage homo, etc. Et il va plus loin en évoquant son éventuel retour en politique, non par désir mais par devoir.
Avouons que ce feuilleton de « l'éternel recours » nous insupporte. La situation actuelle de la France est trop préoccupante pour qu'on installe le citoyen dans une fiction permanente entretenue par les médias. Nicolas Sarkoy n'est pas infondé à revenir en politique. Il est toutefois moins chevaleresque qu'il joue les prophètes de malheur et spécule sur une catastrophe nationale.
Le mieux pour lui serait d'attendre en silence. On voit bien que, contrairement à ses discours d'homme comblé, l'impatience le ronge et que les inélégances de Hollande le rendent furieux. On voit bien qu'il ne supporte pas sa mise en concurrence par François Fillon. Sauf qu'on ne se décrète pas « homme providentiel » et que ses ingérences interdisent à la droite de se reconstruire. Même le PS se laisse prendre au piège et ferraille avec Sarkozy, l'absent… omniprésent.

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