lundi 4 mars 2013
DSK : face au livre de Iacub, Tesson crache son "dégoût"
Philippe Tesson a lu Belle et Bête de Marcela Iacub. Il nous fait part ici de son indignation à propos d'une mise en scène qu'il juge perverse.
Nous ne sommes pas là pour défendre Dominique Strauss-Kahn. Mais quels qu'aient été les méfaits qu'il a pu commettre - et qui ont été jugés, cela suffit, l'affaire est close -, on ne peut pas ne pas cracher son dégoût devant le piège que lui a tendu, à lui et à Anne Sinclair, l'auteur du livre Belle et Bête qui devait paraître en librairie mercredi si la justice n'y met pas bon ordre.
La méthode perverse utilisée par cette voyeuse obscène pour abuser sa proie, la confusion qu'elle entretient et avoue cyniquement entre la vérité et le mensonge, entre la réalité et le fantasmatique, sa prétention délirante à sauver, à l'image des saints, "ceux qui sont honnis et méprisés" donnent d'elle l'image d'une malade qui ne le saurait pas au point de négliger ses intérêts.
On ne s'interroge ici sur elle que dans la mesure où elle entraîne dans son sillage nauséabond, comme une truie ses gorets, une horde de gens dont le métier est de penser. De moraliser. D'enseigner. De sauver l'homme. Or elle écrit ceci, entre autres insanités : "Je tiens à préciser, à souligner, à répéter mille fois qu'il faudrait médicaliser l'homme, l'enfermer, le neutraliser, et sauver le cochon." Comprennent-ils réellement, lorsqu'ils sont en face d'eux-mêmes, ces intellectuels, ce que cela signifie ? Ou bien sommes-nous parvenus à ce point où les mots n'auraient plus de sens, où rien n'aurait plus de sens. Croire, aimer, respecter...
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