dimanche 30 septembre 2012
Giscard, du passé faisons table rase
Tout doit disparaître ! Le camelot Valéry Giscard d’Estaing ne fait
pas dans la demi-mesure, il liquide. Tous les meubles de son château de
Chanonat sont mis aux enchères ce week-end. Du passé faisons table rase,
l’ancien président de la République brade les bijoux de famille. Le
lointain descendant de Louis XV fait sa révolution…
Le produit de
la vente, qui s’élève à 652 000 euros, doit l’aider à créer une
fondation au château d’Estaing, sa seconde demeure. D’un château
l’autre, Giscard, 86 ans aux prunes, tire ainsi un trait sur la mémoire
familiale d’un coup de marteau de commissaire-priseur.
Cette
première serait-elle un signe de plus que la crise frappe à l’aveugle ?
Si même les châtelains de la République mettent à l’encan leurs
souvenirs dynastiques, on ne s’étonnera plus de voir la roture faire la
queue devant chez “ma tante”.
À part des photos très personnelles,
peut-être quelques scènes de chasse au grand fauve déplacées en ces
temps de disette, Giscard livre en pâture les objets les plus intimes.
Et à vil prix : 30 euros la table de chevet présidentielle, autant dire
une misère. Les jouets d’enfant n’échappent pas au sacrifice, preuve que
le moment est grave. Ou que VGE n’est pas un affectif…
Les
acquéreurs, venus dans l’espoir de mettre la main sur les diamants de
Bokassa, sont repartis Gros-Jean comme devant. Sans doute parce que ces
bijoux-là avaient coûté très cher à l’ancien président…
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