Le comportement de femme de dictateur de Valérie Trierweiler à
l’égard de la presse française commence à inquiéter les journalistes
étrangers. Dans un
article espagnol repris par le Courrier International avant d’en être
censuré, une journaliste dénonce les pressions exercées par la première
concubine de France sur la presse française.
Photographiée en maillot de bain avec son amoureux, François Hollande, pendant leurs vacances à Brégançon (la photo sexy disponible ici),
Valérie Trierweiler n’a visiblement pas accepté de voir sa photo
publiée dans les journaux. La première petite copine de France a donc
fait pression sur de nombreux organes de presse pour qu’il ne publient
pas les clichés. Plusieurs journalistes ont dénoncé ces nouvelles
ingérences politiques sur leurs choix éditoriaux. Heureusement que le
président avait promis que sa vie privée et sa vie publique ne serait
plus jamais mêlées…
Choquée par cette énième polémique liée au caractère autoritaire de
la concubine présidentielle et à la mainmise du pouvoir politique sur
les médias, María Laura Avignolo, correspondante à Paris du célèbre
journal espagnol Clarin, a publié un article intitulé « La Première dame, un problème pour le président français ».
Cet
article a été traduit et repris, dans un premier temps, sur le site du
Courrier International, puis il a été supprimé par magie… Il est
bien évident que les pressions de Trierweiler et de Hollande sur les
journalistes ne sont pour rien dans ce retrait, qui n’est que le fruit
du hasard…
Horreur, la grosse va faire déborder la mer....... |
Avec justesse, María Laura Avignolo dénonce également le double statut d’une femme qui se prétend journaliste indépendante mais qui bénéficie d’un bureau à l’Élysée. Elle précise que Paris match, où travaille Trierweiler, est un journal people où Trierweiler s’est faite connaitre pour avoir inventé la « politique célébrité », en allant interroger Ségolène Royal à la maternité quelques heures après son accouchement. Une interview qui a finalement couté très cher à la madone du Poitou…
L’article cite également l’édito du rédacteur en chef de VSD, Mathieu Janin, qui s’est emporté contre les méthodes totalitaires de Trierweiler et dont voici un extrait :
« De qui se moque-t-on? En plein plan com’ depuis le début de leurs vacances – et je prends le train pour aller dans le Midi, et je me balade en ville au milieu des touristes _, le couple présidentiel n’ignore rien des risques d’être photographié lorsqu’il se baigne à Brégançon. Mais, de toute évidence, Valérie Trierweiler continue de penser qu’elle peut régenter les médias, s’énerve Janin. Et dire qu’elle se rêve en Eleanore Roosevelt, la femme journaliste du président du new Deal. Elle devrait aller prendre des leçons de liberté de la presse aux États-Unis… »
Un président « normal » qui emmène sa petite amie lors de ses déplacements diplomatiques devrait être capable de contrôler ses excès de colère ! Surtout, il n’est pas acceptable pour notre démocratie que la femme d’un homme politique essaye de décider de quoi doivent traiter les journaux.
Depuis Leila Trabelsi, peu de femmes de chefs d’État se permettent d’ordonner aux journalistes ce qu’ils doivent publier ou pas…
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