mardi 28 août 2012
Les voilà verts de rage
Pour la colère, le dictionnaire des expressions colorées propose « se
fâcher tout rouge », comme Mélenchon, ou « vert de rage », comme les
écologistes en ce moment à l'encontre du gouvernement. Les évacuations
de camps de Roms, le traité budgétaire instaurant la règle d'or de
l'équilibre, et maintenant le nucléaire : le parti d'Éva Joly, de Cécile
Duflot et de Noël Mamère a des raisons de prendre ses distances avec le
parti socialiste. De « se mettre au vert ». Mais que représentent
vraiment les Verts, avec leurs deux ministres ? Le premier tour de la
présidentielle a étalé les cartes : 2,31 % des suffrages exprimés. Loin,
très loin derrière les deux associés de circonstance de François
Hollande : François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon. Et Cécile Duflot qui
s'amuse en lançant à ce dernier : « Viens mon lapin, et assieds-toi de
l'autre côté de la table du gouvernement » ! Pour être drôles, ils sont
champions, les écolos. Ils ne veulent pas « perdre leur âme » mais ont
tout fait pour entrer au gouvernement, où leurs membres reconnaissent «
porter une muselière ». Ils oublient le piètre score de leur candidate
et rêvent de peser dans le quinquennat. Quitte à dogmatiser des sujets
qui dépassent de loin les clivages traditionnels, comme le nucléaire.
Montebourg, qui a tenu pendant la campagne des propos contradictoires
avec sa position actuelle, se rend compte des risques d'une sortie du
nucléaire sur l'emploi et l'indépendance énergétique de la France. Il
s'est converti au programme du président, rapproché de Valls. L'exercice
du pouvoir le contraint à transcender les dogmes... Quitte à se prendre
une volée de bois vert de la part des petits hommes verts !
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