TOUT EST DIT

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jeudi 14 juin 2012

"Meurtrie", Ségolène Royal répond à ses détracteurs

Pendant 24 heures, elle s'était retranchée derrière un simple "pas de commentaires". Et puis, mercredi 13 juin au soir, Ségolène Royal est finalement sortie de sa réserve. Et n'a pas mâché ses mots pour commenter le tweet d'encouragement adressé à son rival dans la course aux législatives par Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande, le père de ses quatre enfants.

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"Je n'ai pas voulu volontairement réagir hier [mardi] car le coup était trop violent, ça ne veut pas dire que je ne suis pas meurtrie, je ne suis pas un robot...", a d'abord déclaré, mercredi soir, la candidate dans la 1re circonscription de Charente-Maritime, lors d'une réunion électorale à La Rochelle dont les images étaient diffusées sur les chaînes de télévision. "Je demande le respect par rapport à une mère de famille dont les enfants entendent ce qui se dit...", a-t-elle ajouté.
Puis, dans un entretien jeudi à Libération, où elle ne s'avoue "jamais vaincue", elle explique à nouveau : "Face à la violence du coup, je n'ai pas voulu réagir à chaud, car je mène un combat politique difficile et je me dois de tenir bon. En tant que femme politique, je demande à être respectée, tout comme doit être respecté le soutien politique que m'apporte le président de la République en tant qu'unique candidate de la majorité présidentielle."
UNE "TRAHISON INTOLÉRABLE"
Au cours de ce même entretien, la candidate du PS soutenue par tous les partis de gauche dans la 1ere circonscription de Charente-Maritime s'attaque avec virulence à son adversaire du second tour, le dissident socialiste Olivier Falorni, dont elle estime que le maintien de la candidature face à la sienne est "une forme de trahison politique qui s'apparente à celle d'Eric Besson en 2007". Alors qu'il était membre de la direction du PS en 2007, M. Besson avait démissionné du parti en pleine campagne présidentielle, pour apporter quelques semaines plus tard son soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy.
Cette "trahison" est "intolérable", insiste Mme Royal. "C'est accepter de faire perdre une candidate de gauche avec les voix de la droite et de l'extrême droite", explicite la présidente de la région Poitou-Charentes, en relevant que, selon un sondage qui la donne vaincue, M. Falorni "récupère 83 % des voix de Nicolas Sarkozy et 55 % des voix de Marine Le Pen" à la dernière présidentielle.
"DÉSHONNEUR POLITIQUE"
Pour Mme Royal, le socialiste dissident "n'est pas l'homme de la majorité présidentielle, mais bien l'instrument du 'tout sauf Ségolène'". Il bénéficie aussi, affirme-t-elle, "de certaines vieilles complicités d'appareil" parmi les "revanchards qui n'ont jamais accepté qu'une femme assume un destin politique au plus haut niveau".
"Beaucoup d'électeurs de gauche, je l'espère, ne voudront pas participer à cette opération de déshonneur politique", déclare encore la candidate, pour qui un vote des militants socialistes entre les candidats à la candidature dans cette circonscription (La Rochelle et l'île de Ré) "aurait divisé les socialistes locaux".
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IL EST URGENT DE LA BATTRE, SINON L'ABATTRE PUREMENT ET SIMPLEMENT.

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