jeudi 14 juin 2012
Le social-nombrilisme
“Blessée”, “meurtrie”, “respecter une mère de quatre enfants”,
Ségolène dans ses déboires rochellais, illustre une tendance de plus en
plus évidente des dirigeants politiques à tout ramener à leur nombril.
Faut-il lui rappeler la sitution des trois millions de Français qui
endurent la galère du chômage, des soldats qui perdent la vie en
Afghanistan et de leur famille, des habitants des cités qui vivent dans
la terreur et n’osent plus sortir de chez eux? On ne fait pas de la
politique pour soi mais pour les autres, sinon, on termine comme elle
dans l’impasse. M. Falorni a entièrement raison de résister au diktat de
l’appareil socialiste et du gouvernement. Pour sa force de caractère,
il est peut-être de ces socialistes indépendants dont on faisait
jadis des hommes d’Etat, comme Aristide Briand ou Alexandre Millerand.
Quant à Ségolène, elle paye pour son comportement agressif et sectaire
de toujours, comme M.Mélenchon de s’être montré hargneux, haineux,
méchant, et comme M.Bayrou va payer sa trahison. Le suffrage universel
est parfois bon juge.
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