TOUT EST DIT

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jeudi 14 juin 2012

Hollande demande à la Grèce de tenir ses promesses

À quatre jours des élections législatives grecques, le président de la République a rappelé la nécessité pour la Grèce de poursuivre ses mesures d'assainissement budgétaire.

Le président maraud.
La pression monte sur les épaules des dirigeants politiques grecs, à quatre jours des élections législatives qui s'annoncent cruciales pour le pays. Plus de deux semaines après Christine Lagarde, qui avait demandé aux Grecs de payer leurs impôts, le président de la République, François Hollande, exige des dirigeants politiques de respecter leurs engagements. Sinon sa sortie de la zone euro sera inéluctable. «Si l'impression est donnée que les Grecs veulent s'éloigner des engagements qui ont été pris et abandonner toute la perspective de redressement, alors il y aura des pays qui préféreront en terminer avec sa présence dans la zone euro», a-t-il déclaré à la chaîne de télévision grecque Mega.

Hollande veut une «relation de confiance» avec la Grèce

Ironie du sort, ces déclarations interviennent alors que la presse allemande soutient que Berlin serait prêt à assouplir le plan d'austérité grec. Un renversement de situation surprenant quand on se souvient qu'il y a encore quelques mois l'Allemagne était moins généreuse avec la Grèce que la France. Mais François Hollande rappelle que la sortie de la Grèce n'est pas le scénario qu'il envisage. «Je suis pour que la Grèce reste dans la zone euro, mais les Grecs doivent savoir que cela suppose qu'il y ait une relation de confiance, explique-t-il. J'ai conscience que les électeurs doivent avoir la pleine souveraineté, mais je dois les prévenir, parce que c'est mon devoir, parce que je suis un ami de la Grèce. C'est le langage de la vérité.» Et d'ajouter: «Je ne menace pas la Grèce, ce ne serait pas la bonne attitude.»
Tout en réaffirmant sa volonté de défendre des mesures de croissance pour la zone euro, le président de la République a rappelé que la Grèce devait poursuivre ses mesures d'assainissement budgétaire. «Autant il est possible, et j'y veillerai, comme président de la France, d'apporter des fonds à la Grèce pour sa croissance, pour l'amélioration de sa situation, autant l'abandon pur et simple du mémorandum serait regardé par beaucoup de participants de la zone euro comme une rupture», a-t-il dit.
La Grèce, qui retourne aux urnes le 17 juin pour renouveler son Parlement, continue d'être au centre de la crise de la dette dans la zone euro, au prix de tensions sociales et politiques. «Les pays de la zone euro doivent rester dans la zone euro, à condition de le vouloir», a-t-il conclu. Lors des dernières législatives début mai, marquées par un vote anti-rigueur sanctionnant les partis traditionnels, aucun parti n'a obtenu la majorité, contraignant à organiser un nouveau scrutin sous l'égide d'un gouvernement intérimaire. La droite conservatrice et la coalition de la gauche radicale du Syriza abordent ces élections au coude à coude.

TIENS, IL COMMENCE A TENIR LE MÊME DISCOURS QUE NICOLAS SARKOZY, PRENDRAIT IL CONSCIENCE DES RÉALITÉS ?
J'EN DOUTE, NOUS N'AVONS RIEN A ATTENDRE DE CE JEAN FOUTRE.

1 commentaires:

Longeval a dit…

Les socialistes aiment tellement les pauvre qu'ils en importent