L’”affaire du Sofitel” avait déjà permis d’exhumer quelques indices du comportement problématique de Dominique Strauss-Kahn avec les femmes, une double vie que l’enquête sur le réseau de prostitution autour du Carlton de Lille allait spectaculairement confirmer.
Le lecteur sort de ce livre passionnant avec deux questions pendantes. Nicolas Sarkozy, qui répète pourtant à certains interlocuteurs « Tu sais très bien qu’il ne PEUT pas être candidat », n’a-t-il pas « remis en selle » DSK au FMI pour qu’il s’impose in fine comme candidat socialiste à la présidentielle de 2012 dans l’espoir de le discréditer lors de la campagne électorale en organisant la révélation de ses turpitudes connues ?
L’absence d’ « envie d’y aller » perçue chez DSK ne s’expliquait-elle pas non pour des raisons politiques mais par le pressentiment qu’il avait que sa vie serait épluchée ? Car « les campagnes électorales sont comme des scanners qui révèlent le squelette de ceux qui s’y lancent », selon le sentiment exprimé par un candidat qui se sera révélé contre toute attente plus intelligent que lui, un certain… François Hollande.
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