TOUT EST DIT

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vendredi 20 janvier 2012

La Grèce proche d'un accord avec ses créanciers

L'instance de représentation des banques créancières d'Athènes affirme avoir eu des discussions fructueuses. Même optimisme du côté du premier ministre grec. Les discussions reprennent aujourd'hui.

L'optimisme est de mise à Athènes. Un accord sur la restructuration de la dette pourrait être trouvé aujourd'hui permettant à la Grèce d'effacer 100 milliards d'euros avec ses créanciers privés. L'Institut de la finance internationale (IIF), l'instance de représentation des banques créancières du pays qui négocie actuellement avec le gouvernement grec a affirmé hier soir que les discussions avancent et qu'elles reprendront aujourd'hui. Les représentants de l'institution, l'Américain Charles Dallara, directeur général de l'IIF, et le Français Jean Lemierre (BNP Paribas) «ont eu des discussions fructueuses aujourd'hui à Athènes avec le premier ministre Lucas Papademos et le ministre des Finances Evangélos Vénizélos» affirme l'institution. «On enregistre des progrès, et les discussions reprendront demain», ajoute le texte.
Des propos qui font échos à ceux tenus un peu plus tôt dans la journée par le premier ministre grec qui avait déclaré que les discussions entre la Grèce et ses créanciers privés se déroulaient dans un «climat très positif». Et mercredi les autorités grecques avaient jugé qu'un accord était possible «avant la fin de la semaine».
Tout l'objet des discussions actuelles est de définir les conditions de l'annulation d'une partie de la dette grecque. Dans le cadre de l'accord européen, les banques avaient accepté une décote d'au moins 50 % des obligations d'État actuelles qu'elles possédaient et de souscrire à de nouvelles obligations d'une maturité de 20 à 30 ans. Mais les créanciers souhaitent obtenir un taux de rendement des nouveaux titres à 5 % alors qu'Athènes ne peut dépasser les 4,5 % de taux d'intérêt. Ce désaccord avait justement provoqué une interruption des négociations la semaine dernière. Reste à savoir si un compromis va être trouvé ce jour. Les investisseurs semblent en tout cas y croire: hier le titre Société Générale s'et envolé de 13%, celui de Crédit Agricole de 9,2% et BNP Paribas de 8,2%.

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