À ce sujet, 68 % des Français désapprouvent l'augmentation de la contribution française au sauvetage de la Grèce selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France.
Menace sur les banques
Mais pour Marc Ivaldi, ne plus soutenir la Grèce serait dénué de sens. Il explique : « Si nous n'aidons pas ce pays à sortir de la crise, ce sont nos banques qui vont se retrouver en très grande difficulté. Si la Grèce vient à se retrouver en défaut de paiement et à ne plus pouvoir rembourser nos banques, l'État sera obligé d'injecter de l'argent afin d'éviter une crise bancaire. Il faudra payer dans tous les cas. » Et Marc Ivaldi de conclure : « Nous sommes condamnés à trouver, ensemble, une solution à cette crise très grave. Mais l'absence de véritable gouvernance politique intégrée et la très grande hétérogénéité économique entre les pays européens compliquent et ralentissent les démarches dans ce sens. »Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, a affirmé hier que le déficit de la zone euro devrait s'établir cette année aux alentours de 4,5% du PIB.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire