TOUT EST DIT

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dimanche 18 septembre 2011

L'Europe doit se ré-unir, solidaire

Il s'en fallait de peu qu'un Américain vienne à nouveau réconcilier l'Europe. La Banque centrale européenne a défendu hier l'état de santé de la zone euro, « meilleur, à ses yeux, que d'autres grands pays développés », au lendemain de critiques des États-Unis sur la gestion de la crise de la dette dans l'Union monétaire. Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, a montré les dents d'un vieux continent combatif. Il n'en demeure pas moins que l'Union est totalement désunie sur la sortie de crise. La taxe sur les transactions financières en est l'emblème. Certains sont absolument contre, comme l'Angleterre (le mot « yes » aurait-il disparu des dictionnaires britanniques ?) dans le sillage évident des États-Unis. D'autres sont favorables, comme la France, l'Angleterre et la Belgique. D'autres y croient, mais la refusent tant qu'elle n'est que circonscrite à l'Union européenne. En attendant, la Grèce continue de dériver vers le défaut de paiement. Et les plans d'austérité semblent la seule arme des gouvernements, acculés, pour enfin arrêter de creuser leurs déficits. La politique ne s'écrit pas que sur papier. L'austérité ne règle en rien les problèmes d'emploi, de pouvoir d'achat et de protection sociale réduite. La solidarité entre États membres devrait jouer dans ces domaines, sur lesquels les Américains n'ont pas de leçon à donner. Il est urgent d'entrevoir des solutions à ce grand écart imposé entre règle d'or budgétaire et soutien à l'économie, aux populations. Sans quoi la grogne sociale pourrait voler la vedette à la campagne présidentielle, cet automne.

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