Concernant le problème survenu à l’Autorité statistique hellénique (ELSTAT) avec l’éviction de tout le conseil d’administration excepté son président, M. Samaras a averti que la ND sera impitoyable s’il s’avère qu’il y a eu un plan organisé de falsification des données économiques de 2009, alors que répondant à la question si la Grèce peut “se relever de nouveau”, il a tranché que “oui”, dès lors que nous changerons tout.
A ce point, M. Samaras a dénoncé comme “un plein échec du gouvernement” la taxe spéciale sur les biens immobiliers, l’accusant de “persécuter la propriété privée”. “Je ne dis pas aux citoyens de ne pas payer la taxe, je dis qu’ils n’ont pas d’argent pour payer”, a explicité M. Samaras, souhaitant bien démarquer ainsi sa position du mouvement “Je ne paye pas”. A cette occasion, M. Samaras n’a pas manqué de souligner l’importance traditionnelle du bâtiment dans l’activité économique et exposé un train de mesures pour faire redémarrer ce secteur-clé de l’économie nationale.
M. Samaras a demandé le soutien de tous les citoyens, indépendamment de ce qu’ils ont voté jusqu’ici, afin de pouvoir sortir le pays de la crise. “Tous ensemble, nous pouvons réussir”, a-t-il lancé.
M. Samaras a soutenu que le gouvernement piétine et la Grèce risque de sombrer. “Nous avons fait des sacrifices et nous en ferons, mais il faut qu’on voit des résultats, et non pas nous condamner nous-mêmes à des sacrifices vains, sans résultat”, a insisté M. Samaras, qui a désapprouvé à ce point aussi les mobilisations conduisant à des comportements anti-sociaux.
Le président de la ND a également annoncé qu’il créera à nouveau les ministères du Tourisme et de la Marine, en tant que centres opérationnels et administratifs de traitement et de planification d’investissements, au côté du premier ministre.
L’unique solution à l’impasse actuelle, ce sont les élections, a tranché M. Samaras, demandant aux citoyens de lui donner un mandat clair pour gouverner.
M. Samaras a averti que ceux qui parlent de consensus et entendent par là co-gouvernance doivent à présent savoir que de telles co-gouvernances sont incertaines et fragiles, alors qu’il a critiqué M. Papandréou de n’avoir que très tardivement “découvert que l’intérêt national prime sur l’intérêt de parti”.
Parmi les nombreux hauts cadres et officiels du parti, l’ancien premier ministre, Costas Caramanlis, qui a été accueilli avec enthousiasme, avec des slogans et des applaudissements, par le public.
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