Réunis en Pologne à Wroclaw, les ministres des finances n'ont pas fait de progrès significatifs dans la mise en application du plan de sauvetage de la Grèce.
La Finlande pose problème
Son homologue belge, Didier Reynders, a résumé la situation par cette formule: "nous demandons à la Grèce de respecter ses engagements, nous devons aussi respecter les nôtres". Le ministre a malicieusement souligné que, malgré son instabilité institutionnelle, la Belgique faisait partie de la poignée de pays, avec la France et l'Espagne, dont les parlements avaient voté les mesures du 21 juillet. "J'espère que tout le monde sera en ordre de marche à mi-octobre", a-t-il souligné. Or la Finlande, entres autres pose problème: elle exige des garanties sur mesures pour participer au plan de 21 juillet. A Wroclaw, une solution n'a pas été trouvée.
Comme si 17 voix, souvent discordantes, ne suffisaient pas, une 18ème s'est ajoutée: celle de Timothy Geithner, le secrétaire au Trésor américain, invité exceptionnel de cette réunion. Il a enjoint les Européens à surmonter leurs divisions. Des propos de bon sens s'ils ne venaient pas du représentant d'un pays où républicains et démocrates se déchirent sur la manière de gérer les finances publiques. Ils ont beaucoup agacé ses collègues européens.
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