TOUT EST DIT

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samedi 12 mars 2011

Tout un pays et le monde sous le choc

Incrédulité, sidération, horreur mêlée de fascination. Les images du séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon hier - des images désormais foisonnantes grâce à internet et autres smartphones - ont donné la possibilité au monde entier d'assister quasiment en direct à l'événement. Des images de dévastation qui par leur ampleur inouïe semblaient extraites de 2012, le film-catastrophe de Roland Emmerich dans lequel les principales villes de la planète étaient détruites par une lame de fond gigantesque, en cette prétendue année de fin du monde. Hier, s'il s'agissait d'un tremblement de terre sans précédent depuis plus d'un siècle et demi, il ne s'agissait pourtant même pas du « Big One » redouté aussi bien dans la région de Tokyo qu'en Californie. Et aucune prédiction maya ne l'avait annoncé... Dans ces conditions extrêmes (avec une magnitude de 8,9), les conséquences humaines et matérielles seront, heureusement, plus limitées qu'elles auraient pu l'être dans un pays moins avancé technologiquement et préparé à de tels accidents de la nature (qu'on songe à Haïti voilà deux ans). Mais, revers de ce progrès, on notait hier des incidents - d'une importance encore difficile à cerner - dans plusieurs centrales nucléaires. Devant l'enchaînement des catastrophes de la journée - séisme, tsunami, réplique - la compassion s'accompagnait aussi d'humilité devant ce déferlement naturel. De quoi renvoyer, le temps d'une journée, les guerres et les enjeux de pouvoir à une dimension secondaire. Et restituer à l'homme sa petite place sur une planète dont il croit trop souvent être le maître.

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