Colère contre le gouvernement et le PASOK (le Parti socialiste au pouvoir) qui, même en cette période de crise, ne sont pas à la hauteur des attentes des gens et ne sont pas capables d'expliquer la véritable ampleur du problème. Ils se bouffent entre eux et la plupart du temps sont paralysés face aux problèmes qu'ils ont a gérer.
Colère contre l'opposition conservatrice qui, alors qu'on est au bord du gouffre, continue de vendre des promesses mensongères et s'écroule dans un crescendo d'irresponsabilité. Colère peut-être contre la gauche qui a choisit la voix facile du "non à tout" sans proposer de solution.
On pourrait se demander pourquoi, puisque nous sommes tellement en colère, nous ne changeons pas de responsables politiques. Mais la réalité ne fonctionne pas ainsi. Ce qui reste stable, en revanche, ces dernières années, c'est l'impossibilité de nous changer, de moderniser notre système politique, la répétition des mêmes problèmes, du même comportement encore et toujours. La colère demeure donc mais devient l'une des pires conseillères.
Beaucoup comprennent que les sacrifices sont inévitables. Mais encore plus nombreux sont ceux qui, tout en étant d'accord avec les mesures de rigueur, espèrent également que justice sera faite, que les responsables paieront, du moins ceux qui sont pointés du doigt [principalement l'ancien Premier ministre Costas Karamanlis]. Qu'on le veuille ou non, le besoin de rigueur et celui de justice coexistent et il faut reconnaître que l'un ne peut être le prétexte pour oublier l'autre.
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