Une chaise vide recevra aujourd’hui à Oslo le Prix Nobel de la Paix. Liu Xiaobo, qui devait l’occuper, est retenu prisonnier en Chine. Ce n’est pas la première fois que la chaise reste vide, et les précédents parlent d’eux-mêmes : le pacifiste Carl von Ossietzky en 1936, envoyé en camp par le pouvoir nazi; et Alexandre Soljénitsyne, Prix Nobel de littérature en 1970, empêché de voyager par le pouvoir soviétique. Le pouvoir chinois s’en fiche, naturellement. Il a assigné à résidence la femme du lauréat, et dénoncé dans ce Prix « l’ingérence de quelques clowns », dans la veine des « vipères lubriques » et autres « déchets capitalistes » usités sous la Révolution culturelle. « Les demandes de liberté ne seront pas faciles à contenir », prédit Liu Xiaobo. Espérons qu’il aura raison - pour lui, et pour le monde entier, dont la Chine sera demain la première puissance.
vendredi 10 décembre 2010
Chaise
Une chaise vide recevra aujourd’hui à Oslo le Prix Nobel de la Paix. Liu Xiaobo, qui devait l’occuper, est retenu prisonnier en Chine. Ce n’est pas la première fois que la chaise reste vide, et les précédents parlent d’eux-mêmes : le pacifiste Carl von Ossietzky en 1936, envoyé en camp par le pouvoir nazi; et Alexandre Soljénitsyne, Prix Nobel de littérature en 1970, empêché de voyager par le pouvoir soviétique. Le pouvoir chinois s’en fiche, naturellement. Il a assigné à résidence la femme du lauréat, et dénoncé dans ce Prix « l’ingérence de quelques clowns », dans la veine des « vipères lubriques » et autres « déchets capitalistes » usités sous la Révolution culturelle. « Les demandes de liberté ne seront pas faciles à contenir », prédit Liu Xiaobo. Espérons qu’il aura raison - pour lui, et pour le monde entier, dont la Chine sera demain la première puissance.
Une chaise vide recevra aujourd’hui à Oslo le Prix Nobel de la Paix. Liu Xiaobo, qui devait l’occuper, est retenu prisonnier en Chine. Ce n’est pas la première fois que la chaise reste vide, et les précédents parlent d’eux-mêmes : le pacifiste Carl von Ossietzky en 1936, envoyé en camp par le pouvoir nazi; et Alexandre Soljénitsyne, Prix Nobel de littérature en 1970, empêché de voyager par le pouvoir soviétique. Le pouvoir chinois s’en fiche, naturellement. Il a assigné à résidence la femme du lauréat, et dénoncé dans ce Prix « l’ingérence de quelques clowns », dans la veine des « vipères lubriques » et autres « déchets capitalistes » usités sous la Révolution culturelle. « Les demandes de liberté ne seront pas faciles à contenir », prédit Liu Xiaobo. Espérons qu’il aura raison - pour lui, et pour le monde entier, dont la Chine sera demain la première puissance.
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