Selon une étude publiée dans le magazine Science, cette petite protéine permettrait aux personnes qui en sont dotée de combattre l'infection sans traitement.
De façon à identifier les différences génétiques qui pourraient conférer cette immunité rare, une équipe internationale de chercheurs menée par le Dr Florencia Pereyra, également du Ragon Institute, a recruté 3.500 personnes dans différentes cliniques dans le monde dont 2.500 souffraient d'une infection progressive du virus du sida et mille formaient le groupe témoin. Recourant à l'étude comparative étendue des génomes (genome-wide association study) qui teste les variations génétiques en un million de points du génome humain, ces chercheurs ont identifié quelque 300 sites statistiquement liés au contrôle immunitaire du VIH.
Ces sites sont tous situés dans des régions du chromosome 6 qui code les protéines dite HLA. Sans recourir au séquençage complet de cette région du génome qui n'aurait pas été faisable vu le nombre de participants, les auteurs de l'étude ont développé une technique permettant d'isoler les acides aminés jouant un rôle clé dans le contrôle viral. Ils ont déterminé que des variations de cinq acides aminés dans une protéine appelée HLA-B étaient liées à cette immunité naturelle dont jouit un petit groupe d'individus.
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