TOUT EST DIT

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lundi 1 novembre 2010

Pilotes, hôtesses et stewards appellent à la grève

Trois syndicats de pilotes de ligne, d'hôtesses et de stewards ont lancé un préavis de grève de quatre jours, du vendredi 5 au lundi 8 novembre, pour protester contre la fiscalisation de certains avantages acquis. Le SNPL France Alpha, premier syndicat des pilotes de ligne français, et le SNPNC, premier syndicat des hôtesses et stewards français ont appelé samedi 30 octobre à ce mouvement ; ils ont été rejoints lundi par l'UNAC.

Ces trois syndicats s'élèvent contre le vote par l'Assemblée nationale d'un amendement à l'article 16 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2011, prévoyant que "toute somme ou avantage alloué à un salarié, à raison de son activité professionnelle, par une personne qui n'est pas son employeur, est considéré comme une rémunération". Cela signifie que ces sommes ou avantages, comme par exemple un billet d'avion à tarif réduit attribué par une autre compagnie aérienne que son employeur à un pilote ou à un mécanicien sol, seront soumis à charges sociales et fiscales pour les salariés comme pour les entreprises, a expliqué Yves Deshayes, membre du bureau exécutif du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL France Alpa). Pour l'Union des navigants de l'aviation civile, "un amendement de cet article est indispensable".
Le Syndicat national du personnel navigant commercial (SNPNC/FO) estime de son côté qu'une telle mesure adoptée sur un amendement du député (UMP) Yves Bur, aurait de "graves conséquences financières et sociales pour les personnels sol et vol". "Beaucoup d'hôtesses et de stewards vivent en province et travaillent à Paris. C'est le cas de 30 à 40 % des personnels d'Air France par exemple. Ils utilisent donc trois à quatre billets par mois à tarif réduit pour rentrer chez eux. S'ils doivent intégrer dans leurs revenus ces avantages cela diminuera fortement leur pouvoir d'achat", a indiqué Fatiha Aggoune-Schneider, présidente du SNPNC.
Contacté par l'AFP, M. Bur a déclaré qu'il "n'est plus possible que ce texte soit amendé avant son adoption par le Sénat", laissant ainsi entendre que la Haute Assemblée pourrait apporter des modifications, comme elle en a le droit. Pour lui les syndicats font "une interprétation excessive du texte, qui s'applique au-delà d'un seuil de 200 euros et qui ne vise pas les usages entre compagnies aériennes", un seuil que ne mentionne pas les syndicats.

COMME TOUJOURS, CE SONT LES PRIVILÉGIÉS QUI FONT GRÈVE, RAS LE BOL DES COMPAGNIES FRANÇAISES. DÉSORMAIS, JE NE VOYAGERAI PLUS QUE SUR DES COMPAGNIES ÉTRANGÈRES. 
JE VOUS ENGAGE À FAIRE COMME MOI.

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