TOUT EST DIT

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lundi 1 novembre 2010

Raffarin livre ses pistes pour un "acte II" du quinquennat

Remaniement "significatif", "relance de l'UMP" et "nouvelle dynamique parlementaire" : l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (UMP) livre lundi sur son blog ses pistes pour un "acte II" du quinquennat de Nicolas Sarkozy, en appelant à une "étape d'apaisement". Pour le sénateur de la Vienne, "l'acte II" du quinquennat doit permettre de "reconquérir" les électeurs "qui se sont éloignés de la majorité présidentielle" depuis 2007 et pour qui cette nouvelle phase "devrait être moins un changement de cap que de ton".
Cet acte II passerait par "un changement significatif de gouvernement", ajoute Jean-Pierre Raffarin, en estimant qu'il faudrait "renouveler des équipes fatiguées", "remobiliser les talents écartés" et "améliorer le collectif de l'exécutif". "Avec les cicatrices sociales de la réforme des retraites", l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac (2002-2005) réaffirme "l'urgence à conduire un plan de relance sociale dont l'emploi et le logement doivent être les deux priorités". La semaine dernière, sur RTL, il avait déclaré que Jean-Louis Borloo lui paraissait "capable", parmi d'autres, d'impulser ce nouveau cap social.
"Laisser plus de temps au temps"
"Une relance de l'UMP, de la majorité présidentielle dans sa diversité et une nouvelle dynamique parlementaire" sont également souhaitées par l'ancien chef du gouvernement, alors que les spéculations vont bon train depuis des semaines sur un éventuel remplacement de Xavier Bertrand par Jean-François Copé à la tête du parti majoritaire. "L'exécutif pourrait repenser son rapport au temps. L'acte I était une course contre la montre, l'action fixait le rythme. L'acte II devrait être marqué par l'écoute et le dialogue, ce qui impose de laisser plus de temps au temps. L'acte II devrait être une étape d'apaisement", explique encore Jean-Pierre Raffarin.
Selon le sénateur, il faut "dépasser la promesse d'efficacité (tout est possible) par une vision d'avenir (où va La France)" et "il s'agit de donner du sens aux réformes". Il faut "un peu plus de Luc Ferry, un peu moins de Jacques Attali", ajoute-t-il. Luc Ferry a été ministre de l'Éducation nationale dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin.
Jacques Attali, ex-sherpa de l'ancien président François Mitterrand, nommé par Nicolas Sarkozy à la tête d'une commission pour la libération de la croissance, vient de proposer au chef de l'État un programme étalé sur dix ans pour réduire de façon drastique la dette publique et favoriser l'emploi, qui a suscité des critiques à gauche comme à droite.

C'EST QUI LUI ? LE BOSSU DE L'UMP ? LE CHINOIS ? LE DISEUR DE MAUVAISE AVENTURE ? 
POLICHINELLE, PLUTÔT !

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