Chez l’économiste amateur, ici, il y a sans doute un cochon qui sommeille. Et un sacré lourdaud. Reste que la justice aussi utilise la grosse artillerie. L’interpellation du suspect au petit matin, la perquisition de son appartement, la saisie de son ordinateur, passe encore. Mais pourquoi lui infliger 48 heures de garde à vue, alors qu’il reconnaît les faits? On ignorait que le délit “d’outrage” méritât tant de rigueur et d’investigations.
En France, les nécessités de l’enquête ont bon dos. C’est le genre d’abus que la cour européenne sanctionne régulièrement. Et que le gouvernement a d’ailleurs promis de faire cesser.
Du coup, le procureur de Valence se trouve suspecté à son tour par l’opinion. De zèle intempestif. Il s’en défend, bien sûr, et ne voit “rien de disproportionné” dans la procédure. N’empêche, à Nanterre, son collègue Philippe Courroye s’est montré nettement plus mesuré avec les protagonistes de l’affaire Bettencourt. Quel doigté, là-haut, que de prévenances !
A croire que la gauloiserie menace davantage la société que les entourloupes politico-financières.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire