La réforme passe, l'affaire continue: les retraites sont réformées, mais la retraitée la plus célèbre de France demeure sur l'avant-scène. Est-elle d'ailleurs retraitée, Liliane Bettencourt ? Prend-on sa retraite, quand on est la rentière la plus riche de France ? Peu importe, l'essentiel est son affaire, qui nous distraie par ses rebondissements quotidiens. Après avoir perturbé la grande réforme du quinquennat, et plombé un ministre naguère d'avenir, l'affaire Bettencourt a ces derniers jours obligé le juge Courroye à jeter la toge, déclenché une épidémie de vols d'ordinateurs de journalistes, et réveillé le spectre des barbouzes... «Je ne bois pas trop de vin, parce que je fatigue», commente notre retraitée, qui cependant fanfaronne: «Si on m'abuse, c'est que je me laisse abuser». Et nous, Français, si on nous amuse avec cette affaire, c'est qu'on se laisse amuser ?
samedi 30 octobre 2010
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La réforme passe, l'affaire continue: les retraites sont réformées, mais la retraitée la plus célèbre de France demeure sur l'avant-scène. Est-elle d'ailleurs retraitée, Liliane Bettencourt ? Prend-on sa retraite, quand on est la rentière la plus riche de France ? Peu importe, l'essentiel est son affaire, qui nous distraie par ses rebondissements quotidiens. Après avoir perturbé la grande réforme du quinquennat, et plombé un ministre naguère d'avenir, l'affaire Bettencourt a ces derniers jours obligé le juge Courroye à jeter la toge, déclenché une épidémie de vols d'ordinateurs de journalistes, et réveillé le spectre des barbouzes... «Je ne bois pas trop de vin, parce que je fatigue», commente notre retraitée, qui cependant fanfaronne: «Si on m'abuse, c'est que je me laisse abuser». Et nous, Français, si on nous amuse avec cette affaire, c'est qu'on se laisse amuser ?
La réforme passe, l'affaire continue: les retraites sont réformées, mais la retraitée la plus célèbre de France demeure sur l'avant-scène. Est-elle d'ailleurs retraitée, Liliane Bettencourt ? Prend-on sa retraite, quand on est la rentière la plus riche de France ? Peu importe, l'essentiel est son affaire, qui nous distraie par ses rebondissements quotidiens. Après avoir perturbé la grande réforme du quinquennat, et plombé un ministre naguère d'avenir, l'affaire Bettencourt a ces derniers jours obligé le juge Courroye à jeter la toge, déclenché une épidémie de vols d'ordinateurs de journalistes, et réveillé le spectre des barbouzes... «Je ne bois pas trop de vin, parce que je fatigue», commente notre retraitée, qui cependant fanfaronne: «Si on m'abuse, c'est que je me laisse abuser». Et nous, Français, si on nous amuse avec cette affaire, c'est qu'on se laisse amuser ?
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