TOUT EST DIT

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lundi 20 septembre 2010

"Priorité à la compétitivité", plaide Jean-Louis Borloo

Le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, dont le nom est régulièrement cité comme successeur possible de François Fillon à Matignon, estime que la compétitivité de la France est "la clef de tout", dans un entretien au quotidien Les Echos daté de lundi. Interrogé sur la reprise économique, M. Borloo la juge "à notre portée", à condition d'avoir "comme priorité la compétitivité". "La clef de tout, c'est d'amplifier le retour de la France dans la course à la compétitivité mondiale, d'aider et épauler nos champions nationaux", affirme le ministre d'Etat, qui suggère de "regarder à la loupe" ce qui se passe dans les grands pays émergents.
"Pékin mise sur une croissance compétitive à faible intensité énergétique", souligne-t-il, rappelant que les Chinois sont devenus les leaders mondiaux du photovoltaïque et qu'il "préparent activement les voitures sans carbone". "Il est illusoire de croire qu'ils nous concurrencent uniquement par les coûts salariaux", ajoute-t-il. "Leur compétitivité va devenir de plus en plus technologique". Plaidant en faveur de "financements innovants", il propose d'organiser un "Grenelle de la fiscalité" autour de 2012 afin en particulier de "réintroduire de la simplicité, de la visibilité" et d'"accentuer l'équité fiscale".

Jugeant que l'élection présidentielle de 2012 se jouera avant tout "sur une vision stratégique" pour répondre à la mutation du monde, il se déclare persuadé que cette mutation est une chance et souligne qu'il y "travaille vraiment". Interrogé sur l'accent mis depuis quelques mois par Nicolas Sarkozy sur la sécurité et l'immigration, le ministre se tient à l'écart de la moindre réserve ou critique : "Il y a des séquences et la sécurité en est une", dit-il. "Il n'y a pas de prospérité sans règles et sans ordre." Comme à chaque fois qu'il est interrogé sur le sujet, le ministre de l'Ecologie refuse de se prononcer sur son attitude si le chef de l'Etat lui proposait de remplacer François Fillon à Matignon. "Je ne réponds pas aux questions qui ne sont pas posées", coupe-t-il.

LE JOUR OU LA FRANCE SERA COMPÉTITIVE, LES POULES AURONT DES DENTS!!

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