TOUT EST DIT

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mercredi 2 juin 2010

Steve Jobs règle ses comptes

Dans une interview au Wall Street Journal lors de la conférence "All things digital", organisée par le quotidien américain, Steve Jobs, le patron d'Apple, a fait le point sur la compétition dans le secteur des nouvelles technologies et sur les controverses entourant l'entreprise.

Sur Google et son système d'exploitation pour mobiles. "Ce sont eux qui se sont lancés dans une compétition avec nous. Nous ne nous sommes pas lancés dans les moteurs de recherche !" Steve Jobs a par ailleurs confirmé qu'il n'était pas prévu de supprimer le moteur de recherche de Google de l'iPhone. Il réfute par ailleurs l'existence d'une compétition sur les systèmes d'opération mobiles.

Sur le blocage de Flash, d'Adobe. Le patron d'Apple a expliqué qu'il s'agissait d'une décision "technique". "Il faut savoir miser sur le bon cheval. Flash a eu son heure de gloire, mais aujourd'hui il décline, et le HTML5 est la technologie qui a le vent en poupe."

Sur la vague de suicides dans l'usine chinoise de Foxconn, fournisseur d'Apple. "Il y a 400 000 personnes dans cette usine. Le taux de suicide y est inférieur à celui des Etats-Unis, mais ces événements restent perturbants."

Sur le marché des tablettes. "Quand nous étions un pays rural, toutes les voitures étaient des camions. Mais au fur et à mesure que les gens ont emménagé dans les villes, les gens ont commencé à acheter des voitures. Je pense que les PC auront le même destin que les camions ; de moins en moins de gens en auront besoin."

Sur les ventes de contenus (livres, vidéos, journaux...). Le patron d'Apple pense avoir découvert la recette miracle : "Fixez un prix agressif et visez la vente de grands volumes." Apple touche 30 % de chaque vente sur son App Store et sur iTunes.

Sur la censure sur l'App Store. Steve Jobs affirme avoir été victime d'une manipulation de Marc Fiore, caricaturiste récompensé par un prix Pulitzer et dont l'application pour iPhone avait été rejetée. "Nous faisons des erreurs [...] et nous les corrigeons. Mais les gens mentent. Et quand ils se précipitent vers les journalistes et racontent qu'ils sont opprimés, ils ont leurs quinze minutes de célébrité. Nous ne pouvons pas aller voir les journalistes et leur dire 'ce type est un putain de menteur' – ce n'est pas notre manière de faire."

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