TOUT EST DIT

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jeudi 3 décembre 2009

Martine Aubry décline sa vision de l'identité nationale

Martine Aubry a bouclé, mercredi 2 décembre à Rennes, son tour de France du projet du PS pour 2012, en proposant aux Français une "nouvelle donne économique, durable" et "sociale" et en dessinant les contours de "la France qu'on aime". En appelant aux mânes de Ferry, Jaurès, Blum, Zola, Camus, Césaire et à l'héritage des Lumières, la patronne du PS a prononcé un discours offensif d'environ une heure devant plus de cinq cents personnes réunies dans une ancienne halle.
Sans "décliner le projet des socialistes pour 2012", qui est "en chantier", Mme Aubry a appelé, à l'issue de sa tournée de deux mois dans huit villes, à "changer", "réinventer les réponses aux défis de la mondialisation, des chocs démographiques, écologiques et technologiques".
"C'est une nouvelle donne que nous devons proposer", a-t-elle fait valoir.

"Une nouvelle donne économique et durable" avec un "Etat stratège" qui "devra donner trois directions" : "mutation écologique de notre industrie, révolution numérique de nos services, transformation biologique et raisonnée de notre agriculture". Prônant une "social-écologie", elle souhaite "une nouvelle donne sociale fondée sur un autre partage des richesses" avec une "sécurité sociale professionnelle tout au long de la vie".

"LA FRANCE QU'ON AIME"

Il faut aussi "une nouvelle donne démocratique face à un président autocratique", lance-t-elle. S'en prenant à Nicolas Sarkozy sans le nommer, la maire de Lille a déploré que le "modèle social" de la France "se fissure". "Les responsables, ce sont ceux qui favorisent les égoïsmes au détriment du collectif", "ceux qui, au nom de l'identité nationale, tentent de diviser les Français au lieu de les unir". Ce débat-là "ne nous intéresse pas", a-t-elle assuré, citant de Gaulle : "Il y a deux catégories de Français : ceux qui disent qu'il y a deux catégories de Français et les autres."

"L'identité de la France, ce n'est pas la droite, ce n'est pas la gauche, c'est bien plus, c'est la République", a-t-elle lancé. Dans le train pour Rennes, Mme Aubry avait assuré qu'elle ne tiendrait pas "un contre-discours à l'identité nationale" de Nicolas Sarkozy, mais un "discours sur l'identité de la France, la France qu'on aime" que veulent "retrouver" les Français.

Je lui répondrais par deux phrases du général De Gaulle:

"La France fut faite à coups d'épée. La fleur de lys, symbole d'unité nationale, n'est que l'image d'un javelot à trois lances."
"Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres."

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