TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

lundi 7 décembre 2009

Copenhague : l'heure des choix pour la planète

A partir de ce lundi et jusqu'au 18 décembre, la dirigeants de la planète seront au chevet du climat à Copenhague, la capitale danoise. Quelque 192 pays plancheront sur un sujet qui touche tous les humains de l'Arctique, à l'Antarctique, en passant par les pays tropicaux ou tempérés, comme la France, avec un objectif majeur : éviter une hausse de la température moyenne de plus de deux degrés.
A quelques heures de la 15e conférence des Nations unies sur les changements climatiques , le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est déclaré «très optimiste pour Copenhague».« Nous aurons un accord – et je crois qu'il sera signé par tous les pays membres de l'ONU, ce qui serait historique», a-t-il confié au quotidien danois «Berlingske Tidende». Interrogé par ailleurs lors d'une émission sur les chaînes TV5Monde et RFI sur le contrôle du respect des décisions prises à Copenhague, Ban Ki-moon a annoncé son intention de créer un groupe «de haut niveau», composé notamment de chefs d'Etat, d'universitaires et d'experts capables de décider éventuellement de sanctions.

La présence d'Obama de bon augure

Parmi les signes de bon augure, l'annonce de la Chine, premier émetteur mondial de CO2 , fin novembre, qui souhaite réduire ses émissions de carbone. Et puis, la présence du président américain, Barack Obama, au Danemark à la fin du sommet. En 1997, son prédécesseur George W. Bush, n'avait pas ratifié le protocole de Kyoto. Trente-huit pays industrialisés s'engageaient alors à réduire de 5,2 % des gaz à effet de serre d'ici à 2012. Ce serait aux accords de Copenhague de prendre le relais. Parmi les priorités du sommet de Copenhague, justement l'élargissement du protocole de Kyoto aux Etats-Unis et aux pays la Chine, le Brésil ou l'Inde.

Limiter la hausse de la température à deux degrés

Ban Ki-moon a appelé à ne «pas perdre de temps, parce que tous les gouvernements du monde sont d'accord sur le fait que la température moyenne ne doit pas augmenter de plus de deux degrés». Un seuil maximal qui est aussi la priorité de l'Union européenne. Ce dimanche, le ministre allemand de l'Environnement Norbert Röttgen (CDU) a estimé que le sommet de Copenhague sera un échec s'il ne débouche pas sur un engagement à cette limitation.

Un tel réchauffement aurait de très fâcheuses conséquences : la fonte des glaciers, par exemple, une baisse des précipitations sur le bassin méditerranéen, un risque d'extinction plus important pour 30% des espèces végétales et animales.

Y arriver n'est pas aisé. Selon les experts du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat), cités par «Le Monde» les pays développés devraient avoir réduit leurs propres émissions dans une fourchette de 25 % à 40 % d'ici à 2020 et de 80 % d'ici à 2050. Or les engagements annoncés à ce jour représentent une baisse de seulement 12 % à 16 % d'ici à 2020. Il faudra également que les pays du Nord aident les pays du Sud. A quelle hauteur financière ? Via quel organisme ? Des questions qui devront trouver une réponse au Danemark.

L'UE devrait cette semaine se dire prête à offrir entre «1 et 3 milliards d'euros» d'aide immédiate aux pays en développement pour les trois prochaines années (2010-2012), afin de les aider à lutter contre les effets du changement climatique, a annoncé dimanche le Financial Times Deutschland (FTD).

0 commentaires: